Nourriture

L’eau, un élixir de vie. Pourquoi il est si important de se désaltérer.

Le corps d’une personne adulte se compose à 60-70% d’eau. Pour un poids corporel de 80 kilos, il s’agit donc de 48 à 56 litres d’eau! L’eau sert de moyen de transport pour le sang et la lymphe, d’élément de base dans les cartilages, ménisques et disques intervertébraux, de diluant pour le sucre et les sels notamment, tout comme de partenaire des réactions biochimiques. Par la sudation, l’eau régule en outre la température du corps grâce au refroidissement dû à l’évaporation.

Vous perdez quotidiennement 2,5 litres d’eau dans les urines, les selles et la sueur – même au repos. Si vous ne compensez pas cette perte sous la forme de boissons ou d’aliments solides, vous ne pouvez survivre que trois à quatre jours.

Une alimentation diversifiée quotidienne apporte environ 700 à 800 millilitres d’eau. Vous devez donc absorber le reste en buvant. Si vous consommez une nourriture très riche en eau, comme les légumes, la salade ou les fruits, vous pouvez boire un peu moins. Surveillez simplement la couleur de votre urine, qui doit être claire et limpide. Des urines jaune foncé sont le signe d’un apport insuffisant en eau.

Sous l’effort et à forte température environnante, les sportifs bien entraînés perdent même jusqu’à 2,5 litres d’eau par heure. Toutefois, leur performance diminue dès 1 à 1,5 litres perdus. En effet, la sueur, en plus de l’eau, contient de nombreux électrolytes, avant tout du chlorure de sodium (sel de table), du magnésium et du potassium. Les pertes en eau importantes entraînent par conséquent des crampes et des troubles de la coordination musculaire. N’attendez donc pas d’avoir soif. Buvez suffisamment pendant et après un effort physique. Pour une demi-heure de musculation, il suffit de remplacer la perte de liquide par de l’eau. Les électrolytes seront alors récupérés en quantité suffisante dans l’alimentation solide. Mais si vous suez durant plusieurs heures consécutives, votre boisson devrait aussi contenir des électrolytes (et de l’énergie) en concentration isotonique.

Texte: Dr oec. troph. Nicolai Worm / Reflex 52